Les objectifs de VEGA pour les grands projets urbains liégeois

Conférence de presse du 1er octobre 2018

Orateurs : Patricia Balluet et François Schreuer, candidats aux élections communales à Liège.

En matière d’urbanisme, Liège souffre gravement du manque de planification, du manque d’anticipation. Depuis 50 ans et plus, ce sont les promoteurs immobiliers qui jouent, à Liège, le premier rôle dans la fabrication de la ville. L’autorité communale semble chroniquement à la remorque de ces acteurs économiques qui, s’ils ont un rôle à jouer, ne disposent ni des moyens ni de la volonté d’organiser le développement harmonieux de la ville. Le Plan urbain de mobilité (PUM) puis le Schéma de développement de l’arrondissement de Liège (SDALg) ont posé des bases précieuses dans les domaines de la mobilité et de l’aménagement du territoire. Ces intentions tardent cependant à être traduites à l’échelle, plus concrète et donc plus difficile, de l’urbanisme. La Ville de Liège n’a toujours aucun document de planification urbanistique.

Les mouvements citoyens ont par ailleurs prospéré au cours des dernières années, jouant un rôle salutaire pour contrarier voire compromettre la réalisation de projets nuisibles (depuis l’autoroute CHB jusqu’au parking Cockerill en passant par la route Vottem-CHR, au lotissement Haïsses-Piedroux et à bien d’autres,...). Mais l’opposition aux mauvais projets ne suffit pas. Il faut aussi tracer le cadre d’une politique urbaine susceptible de répondre aux enjeux considérables que nous rencontrons, en matière de logement (nous devons construire 15.000 logements au cours de 20 prochaines années), de transfert modal vers le transport public et les modes doux, de sobriété énergétique, de préparation aux fortes chaleurs estivales qui vont devenir peu à peu insupportables, de préservation de réserves foncières, de ré-équilibrage de la localisation des activités,...

La Coopérative politique VEGA a, depuis sa création, marqué un intérêt particulier pour ce domaine de l’action publique, multipliant les propositions et les analyses dont la pertinence est désormais très largement reconnue. À nouveau candidate aux élections, avec l’espoir de participer à la constitution d’une majorité pour la prochaine mandature, nous pensons pouvoir apporter une contribution significative dans le domaine de l’urbanisme, notamment en amenant la préoccupation du (très) long terme.

C’est l’enjeu de la présente communication : tracer, à grands traits, le cap que nous souhaitons imprimer aux principaux sites à enjeux liégeois — et partant à l’urbanisation de la ville pour les 10, 15 ou 20 ans à venir — si nos concitoyens devaient nous en confier la responsabilité. Ces orientations ont vocation a être affinées, améliorées voire reconsidérées dans la discussion avec tous les acteurs de l’urbanisme. Mais nous sommes convaincus qu’il est de la responsabilité d’une formation politique comme la nôtre de proposer une base de discussion, sur laquelle puisse s’organiser convergences et contradictions.

La plupart des réflexions présentées ici sont directement empruntées à l’asbl urbAgora, qui a conceptualisé de nombreuses propositions qui sont ou seront au cœur du débat urbain liégeois.

1. Réaliser la transurbaine, LE chantier de la prochaine génération

Le tracé de la Transurbaine offre une desserte des hauteurs de la rive gauche (Sainte-Marguerite, Burenville, Glain, Saint-Nicolas, Ans) et l’ensemble de la rive droite (Bressoux, Outremeuse, Longdoz, Vennes, Angleur et Chênée).

La « transurbaine » est sans doute, à nos yeux, l’étude la plus importante réalisée ces 20 dernières années au sujet du développement urbain de Liège. Elle concerne la réalisation d’une (deuxième) ligne de tramway, perpendiculaire à l’axe qui se prépare dans le fond de vallée. Mais surtout, elle propose d’utiliser cette ligne de tram comme un levier de structuration, de densification, de transformation de plusieurs quartiers (le site de Bonne Fortune, Patience & Beaujonc, l’Espérance, Sainte-Marguerite, le Longdoz, le site Bolliden, etc).

Elle esquisse également le retour à la civilité des deux autoroutes urbaines les plus douloureuses qui demeurent dans le tissu urbain liégeois : celle qui coupe Sainte-Marguerite en deux et le Boulevard de l’automobile.

Pour VEGA, la réalisation de la Transurbaine — et tous les chantiers qui vont l’accompagner, à commencer par le Master plan de Sainte-Marguerite — doit être affirmée comme la première priorité en matière d’urbanisme. Nous voulons que celle ligne soit ferrée (là où se dessine plutôt des lignes de bus), car seul le tramway pourra répondre à la demande qui sera rapidement présente sur cet axe, et seul le tramway pourra soutenir une politique de transformation urbaine crédible. Le dossier doit être mis à l’ordre du jour dès le début de la prochaine législature (et donc dès les prochaines élections) régionales.

2. Créer le parc du Ry-Ponet et construire du logement sur le site LBP

En vert : l’immense site du Ry-Ponet. En rouge, le site « LBP » et le confluent.

Le Ry-Ponet, est un petit cours d’eau, qui dévale, parfois violemment, des hauteurs de Beyne jusqu’à la Vesdre. Il a donné son nom à l’immense site paysager qu’il traverse, continuum non-bâti de plus de 300 hectares entre Chênée, Beyne, Romsée et Vaux.

Le site du Ry-Ponet était inconnu de presque tous les Liégeois il y a à peine quatre ans. Il est aujourd’hui devenu l’un des enjeux majeurs de l’urbanisme liégeois. Après avoir très activement contribué à sa reconnaissance au cours de la mandature écoulée — notamment en lançant l’initiative conjointe d’élus locaux qui a débouché sur le vote, par les trois conseils communaux les plus concernés (Liège, Chaudfontaine et Beyne-Heusay) de textes visant à la protection du site — nous souhaitons, au cours de la mandature à venir, concrétiser le projet, c’est-à-dire formaliser la protection des terres et mettre en place une structure associant communes et associations citoyennes dans la gestion de ce bien commun exceptionnel, sous la forme d’un vaste « Parc du Ry-Ponet » remplissant des rôles de protection de la biodiversité, de maraichage local, d’écotourisme ou de lieu public bienveillant, ouvert aux pratiques sportives et de loisir pour toutes et tous.

Parallèlement à la création du parc, nous souhaitons la construction d’un nouveau quartier mixte, associant principalement du logement (plusieurs centaines d’unités ), un peu du bureau, commerce de proximité, crèche, etc, dans une typologie très urbaine et dense, sur le site LBP (Cuivre et Zinc). Ce site se trouve entre la gare de Chênée et le site du Gravier : le nouveau quartier constituera donc une jonction entre ces deux pôles complémentaires aujourd’hui coupés l’un de l’autre, avec notamment la construction d’une nouvelle passerelle cyclo pédestre.

Ce nouveau quartier, qui est également très accessible en vélo et sera de surcroît desservi par la Transurbaine, participera à la production des logements dont Liège a besoin, tout en permettant à ses habitants de se déplacer autrement qu’en voiture.

Enfin, le confluent de la Vesdre et de l’Ourthe a une valeur paysagère majeure. Il doit être restructuré et proposer un aménagement paysager de qualité. VEGA souhaite y implanter le « Palais du vélo », un lieu réunissant tous les savoirs-faire liés au vélo.

3. Repenser l’avenir du site de la Chartreuse

En rouge : la ZACC (la zone du fort). C’est elle qui fait l’objet de l’intense débat actuel. En vert : le parc actuel (qui n’est pas menacé).

Le dossier de la Zone d’aménagement communal concerté (ZACC) de la Chartreuse, sur les hauteurs de Bressoux, est devenu extrêmement sensible au cours de l’année écoulée. Un collectif d’habitants particulièrement dynamique réclame la sanctuarisation de cette zone comme espace vert, en dépit des documents de planification existants (« RUE ») qui prévoient l’urbanisation du site. Face à la pression, le Collège communal a temporisé, mais tout indique que l’intention est de remettre le dossier à l’ordre du jour une fois les élections passées.

Pour VEGA, le plan d’urbanisation doit être revu, en dialogue avec les riverains, mais en tenant compte du besoin de construire du logement et dans une perspective réaliste — ce que ne serait pas l’achat ou l’expropriation de l’ensemble du site (pour un prix qui tournerait entre 10 et 15 millions d’euros) pour le laisser en l’état. Après avoir rencontré les différents acteurs du dossier, nous formulons dès lors une proposition, dont nous espérons qu’elle puisse contribuer à sortir le dossier de l’ornière. Elle repose sur les principes suivants.

  • L’expropriation du fort (ainsi que de tous les terrains actuellement détenus par la société « Immo Chartreuse », gravement défaillante à ses obligations) par les pouvoirs publics, sa rénovation et son affectation à une fonction économique (pôle d’entreprises dans un domaine à définir), sous l’égide d’un acteur public de développement économique (idéalement la SPI). Cette fonction correspond beaucoup mieux que le logement aux caractéristiques du bâtiment. Elle permet aussi de résoudre en partie les problèmes de mobilité que poserait un quartier de logement monofonctionnel. Enfin, ce projet participerait au rééquilibrage de la localisation de l’emploi vers la rive droite de la Meuse.
  • Réactivation du principe du switch, longtemps évoqué, à savoir le transfert de la zone verte de la rue des Fusillés vers les remparts et glacis (et échange de propriété). Construction d’un ensemble de logements, de densité urbaine, dans la zone située à proximité de la nationale 3. De l’avis unanime, cette zone verte est en effet moins intéressante, sur le plan biologique et paysager, que d’autres zones. Le switch permettrait donc à la fois de rapprocher les logements du transport public et de protéger les parties les parties les plus intéressantes du site.
  • Affectation de la zone située à l’arrière du fort (et de ses bâtiments, qui font partie de l’ensemble appartenant actuellement à « Immo Chartreuse ») à une « friche créative », lieu d’accueil d’activités artistiques, en s’inspirant de modèle comme la Belle de Mai (Marseille), la Kulturelle Brauerei (Berlin) ou Christiania (Copenhague).
  • Valorisation patrimoniale et touristique de l’ensemble du site (en réclamant à la Région le classement des parties les plus intéressantes). Création d’un parcours touristique et d’un lieu d’exposition.
  •  Extension de la zone de parc entre le fort et la cuvette ainsi qu’entre le fort et le Thier de la Chartreuse.

4. Créer une vaste esplanade piétonne en bord de Meuse

Ce que nous demandons : supprimer tout trafic automobile (sauf une voie de desserte sur le Quai de Maastricht et un accès vers la rue de la Régence) sur environ un kilomètre de quais, entre la place des Déportés et l’université.

De nets progrès ont été observés depuis trente ans dans la relation de la ville à son fleuve (le Ravel, le nouveau Quai de Rome, etc), mais le cœur de Liège reste dramatiquement coupé de la Meuse par un flux automobile dont l’ampleur compromet toute tentative de rapprochement. À l’instar de ce que beaucoup d’autres villes ont réalisé (à commencer, tout près de nous, par Maastricht), nous souhaitons réaliser une vaste promenade piétonne, longue d’environ un kilomètre, sur toute la largeur des quais, reliant l’université à la place des Déportés.

Cette esplanade a vocation à devenir un espace public central de la ville, sur lequel ouvriront le Musée Curtius, la nouvelle Cité administrative, l’Office du Tourisme, la Grand-Poste rénovée ou l’université.

Techniquement, sa réalisation passera par la création d’un tunnel (2 fois 1 voie), intégrant un accès aux parkings et permettant de maintenir un transit automobile sans en reporter toute la charge sur les quais de la Dérivation. Cette réalisation sera à coupler au remplacement du collecteur principal de la rive gauche, vétuste et saturé.

5. Construire un quartier nouveau au Sart Tilman et faire revenir en ville les facultés de sciences humaines

En rouge : la zone qui serait consacrée à la création de ce nouveau quartier. En noir : la bretelle ferroviaire, venant de la vallée de l’Ourthe, desservant le CHU et une gare « campus » située au cœur du nouveau quartier.

Pour accueillir à Liège les 15.000 logements dont nous avons besoin dans les 20 prochaines années (et sans doute plus au-delà), nous sommes convaincus que la densification du tissus urbain existant ne suffira pas et qu’il sera nécessaire de mener quelques grandes opérations urbaines, pour protéger des fonctions « faibles » (maraichage, espaces verts,...) et conserver des réserves foncières. Nous proposons donc de planifier la réalisation d’un nouveau quartier emblématique — de plusieurs milliers de logements — au Sart Tilman, dans la zone actuellement dévolue aux bretelles routières et au parking du campus (sans toucher à la zone verte, donc).

Ce quartier s’accompagnera de la création de deux nouvelles gares ferroviaires (CHU et Campus) desservies par un embranchement de la voie de chemin de fer venant de la vallée de l’Ourthe, en tranchée couverte sous le boulevard de Colonster. Cette nouvelle liaison permettra de résoudre le problème endémique de mobilité dans la zone (avec des temps de parcours en transport public imbattables depuis les Guillemins, le centre de Liège ou Herstal) mais aussi d’offrir à l’Université de très utiles connexions directes vers Bruxelles, Zaventem ou d’autres destinations à l’échelle du pays.

Cette opération de grande ampleur s’accompagnera du retour vers le coeur de la ville de plusieurs facultés (droit, psychologie, sciences sociales,...), dans des sites directement accessibles par le rail (notamment l’ancienne abbaye de Saint-Laurent, située à un jet de pierre de la gare de Jonfosse).

6. Connecter le téléphérique au rail

Le téléphérique relierait trois points névralgiques : la place Vivegnis (où la connexion avec le rail sera possible), le CHR de la Citadelle et Vottem (où sera installé un grand parking-relais).

La mobilité à Liège est profondément marquée — et contrariée — par la topographie particulière de la ville, laquelle est encaissée dans une vallée et éprouve des difficultés à organiser de bonnes relations avec ses collines. VEGA est convaincu qu’il est indispensable, pour répondre à cet enjeu, de recourir à des modes de transport adaptés à la pente. C’est par exemple la raison pour laquelle nous préconisons le recours à un ascenseur urbain (type « Marolles ») pour connecter la gare de Jonfosse à l’ancienne abbaye de Saint-Laurent (où nous souhaitons voir s’installer une faculté de l’université, cf. supra) et à tout son quartier.

C’est aussi le sens du téléphérique, dont VEGA a défendu le principe depuis son entrée au Conseil communal, en 2012, en finissant — ce qui était loin d’être gagné — par obtenir l’unanimité du Conseil communal, le 26 septembre 20161, sur un texte que nous avions déposé pour demander que le projet soit considéré. La présentation très récente d’une étude sur le sujet constitue la suite de ce travail initié par VEGA.

Cette étude montre cependant un glissement préoccupant du projet, initialement conçu comme un élément à part entière du réseau de transport public, vers une fonction plus touristique.

Concrètement, le critère-clé reste la connexion directe du téléphérique à un réseau de transport public cohérent et interdépendant (au rail dans un premier temps et, dans un second temps, au tram). Il en va notamment de l’accessibilité métropolitaine voire provinciale du CHR, actuellement en difficulté en raison entre autres des problèmes de mobilité qui l’entourent. Cette triple connexion entre le téléphérique, le rail et le tram n’est possible qu’en un seul site : la place Vivegnis, une localisation qui n’a pas été prise en considération dans l’étude commandée par le Collège. Nous nous efforcerons de remettre cette hypothèse à l’ordre du jour.

VEGA ne souhaite pas installer un parking place Vivegnis, mais privilégier les connections avec les transports publics et le vélo. Nous proposons l’installation d’un nouveau « point vélo » à cet endroit. De surcroît, le téléphérique devrait, peut-être à moyen terme, pouvoir être prolongé vers Vottem, où une connexion avec un parking serait assurée.

7. Bressoux et Coronmeuse : garantir le bouclage ferroviaire de Liège

Nous ne proposons pas forcément de construire tout de suite un pont. Nous souhaitons par contre que la possibilité de construire ce pont soit conservée pour l’avenir.

À la suite de la Région wallonne qui en avait fait l’une de ses priorités ferroviaires (étude Tritel), avant de bien vite l’oublier, VEGA considère qu’il est impératif de conserver la possibilité d’un bouclage ferroviaire autour de Liège, pas forcément pour le réaliser immédiatement, mais au moins pour permettre à la prochaine génération de le faire, quand la demande de mobilité collective aura augmenté de façon significative.

Ce bouclage répond à plusieurs objectifs : liaison plus directe entre Liège et Maastricht, prolongation de la dorsale wallonne vers la Basse-Meuse, création d’une boucle ferroviaire autour de la ville, multiplication des possibilités de desserte pour les lignes du futur REL, etc.

Il passera par la construction d’un nouveau pont sur la Meuse en aval du centre-ville, plus précisément entre Coronmeuse et Bressoux, dernier site possible. Cette possibilité est cependant très menacée par trois projets en cours de réalisation : l’« écoquartier » de Coronmeuse, la nouvelle Foire internationale de Liège (FIL) et le centre de maintenance et de remisage du tram, couplé à un parking. VEGA considère que ces projets doivent être adaptés (rapidement pour ce qui est du tram, un peu moins pour les deux autres) pour conserver la possibilité de réaliser ce franchissement ferroviaire. Une zone de réservation doit être inscrite au plan de secteur pour protéger la faisabilité de ce projet.

8. Un « parc de la Villette » liégeois autour du stade du Standard

En rouge : le stade du Standard. En vert : le parc de Trasenster. En jaune : les Ateliers centraux. En brun : le HFB. En bleu : le site du terril. La ligne représente un possible axe cyclo-pédestre qui relierait ces différents sites entre eux.

VEGA a relevé que le site de Sclessin et son vis-à-vis d’Ougrée rassemblent un ensemble de fonctionnalités de première importance pour l’agglomération : le stade du Standard, bien sûr (où de gros travaux sont annoncés), mais aussi les Ateliers centraux, le parc de Trasenster, la salle de concert Ougrée Marihaye (OM), sans oublier le Haut-fourneau B, dont l’avenir demeure un immense point d’interrogation. Le terril situé entre le stade du Standard et le chemin de fer offre de surcroît une possibilité d’extension très intéressante.

Le site sera en outre extrêmement bien desservi, aussi bien par le transport public — gare REL d’Ougrée, station de tram de Sclessin, présence de plusieurs lignes de bus importantes, voire possibilité d’amener la navette fluviale ou d’ouvrir une gare REL en rive gauche, sur la ligne 125 — que par la voiture, avec la création, en cours, à ce carrefours de plusieurs axes importants, de trois parkings de taille significative (autour du stade, à côté de la station de tram et dans les Ateliers centraux).

Comme souvent à Liège, il y a un manque grave de vision d’ensemble et de mutualisation des outils et par une réalisation aléatoire : la localisation de la station de tram et de son parking semblent avoir été pensés pour couper toute extension possible vers le terril (en plus de rendre le tram inutilisable les soirs de match au Standard).

VEGA propose, dans une collaboration à construire entre Liège et Seraing, de penser l’ensemble de ce site, à cheval sur la Meuse, comme le « Parc de la Villette » dont Liège a selon nous besoin. Cet espace sera un pôle événementiel et sportif, connecté et bien équipé.

Ce site rend possible le maintien à Liège du festival des Ardentes ou l’organisation d’autres très grands événements dans des conditions optimales. Parmi d’autres enjeux, ce nouveau lieu permettrait d’envisager, à moyen ou long terme, un développement plus confortable et convivial pour la Foire d’octobre.

 

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