Voter VEGA, pour organiser la résilience face au changement climatique

Ce samedi 13 octobre, veille d’élection, le thermomètre affiche 27 °C. On se croirait en plein été. Après la canicule que nous avons connue, cela nous rappelle que le changement climatique est désormais une réalité qu’il nous faut dès à présent affronter — et ce problème va s’intensifier d’année en année, comme vient de l’annoncer le GIEC, même si des mesures très fortes sont prises pour limiter le phénomène.

Pourtant, la réaction politique n’est pas du tout à la hauteur de l’enjeu : le lendemain de la publication du rapport du GIEC, l’Union européenne s’est accordée sur un objectif extrêmement modeste en matière de réduction des gaz à effet de serre. Les constructeurs automobiles ont une nouvelle fois gagné la bataille.

Au niveau local, c’est la même chose : tous les partis traditionnels continuent à défendre la fuite en avant automobile, à promouvoir la construction d’une autoroute inutile, à demander le développement de l’offre de stationnement automobile en milieu urbain.

Il est donc urgent de changer de cap. En poursuivant l’indispensable lutte — globale — pour contenir ce réchauffement climatique, mais aussi en planifiant rapidement les adaptations locales sont également nécessaires et urgentes. Le vote de ce dimanche 14 octobre est une occasion pour les citoyennes et les citoyens liégeois de donner un signal clair en ce sens.

À Liège, c’est VEGA qui offre le programme le plus avancé sur les enjeux climatiques. Si nous faisons partie de la prochaine majorité communale, nous nous engageons à mettre à l’ordre du jour « Stratégie de résilience climatique », à mettre en place dès 2019. Il s’agit de regrouper, dans une approche d’ensemble, des solutions bien identifiées.

Court terme (avant l’été 2019)

  • Informer les habitants sur les réflexes à avoir. La Ville de Liège diffuse déjà un court dépliant. Cette démarche doit être poursuivie, en intégrant l’ensemble des mesures du plan et en informant également sur les mesures plus structurelles, notamment dans l’adaptation des habitations à la chaleur.
  • Promouvoir le système d’information par SMS de la survenue d’une vague de chaleur et/ou d’un pic d’ozone par l’Agence Wallonne de l’Air et du Climat.
  • Inscrire la Ville au Plan BE-Alert, auquel peu de villes et communes wallonnes sont à ce jour affiliées (notamment par rapport aux incendies).
  • Adapter les horaires de travail des agents et des personnels des asbl, des villes et communes, pour limiter leur exposition à la chaleur.
  • Organiser l’arrosage des plantations et des jardinières disposées sur l’espace public afin d’éviter leur perte et leur remplacement répété suite au manque de suivi.
  • Veiller à la surveillance des pièces d’eau des parcs afin de pouvoir intervenir rapidement en cas de baisse de niveau et d’asphyxie mettant en danger la faune aquatique.
  • Horaires d’ouverture (très) élargis des piscines pendant l’été (ce qui passe par un renforcement des équipes).
  • Modifier les règlements communaux pour favoriser la présence de puits canadiens (climatisation naturelle), la construction de citernes à eau de pluie et l’installation de protections solaires extérieures, notamment dans les nouveaux immeubles, ainsi que l’installation de toitures végétales et l’usage de matériaux de couleur claire sur les surfaces exposées au soleil.
  • Organiser des maraudes afin de s’assurer que les personnes sans abri disposent de l’eau nécessaire et augmenter les capacités en vue de leur hébergement et de leur prise en charge.

Moyen terme (au court de la mandature)

  • Aménager les cours de récréation des écoles communales, qui sont souvent largement sinon totalement asphaltées, de manière à recréer des espaces arborés qui sont autant d’abris ombragés.
  • Favoriser la « gestion différenciée » (raisonnée et durable) des espaces verts pour leur permettre de mieux supporter les épisodes de fortes chaleurs, tout en les rendant plus accueillants pour la nature.
  • Installer des protections solaires extérieures dans les bâtiments publics, avec une priorité pour ceux qui accueillent des publics plus vulnérables (enfants, personnes âges, malades…). Installer des protections solaires temporaires dans certains espaces publics lors des canicules.
  • Inciter les entreprises et les habitants à limiter l’usage de la climatisation électrique (qui participe significativement à l’îlot de chaleur urbain, en rejetant de la chaleur dans l’environnement) sauf là elle est nécessaire pour des raisons de santé.
  • Multiplication des points d’eau potable dans la ville et les toilettes (et pas uniquement dans le centre-ville). Redévelopper un réseau de fontaines publiques et assurer son entretien. Doter des écoles et de tous les bâtiments accessibles au public de fontaines à eau.
  • Concrétiser le projet de parc métropolitain du Ry-Ponet.
  • Exiger du TEC une amélioration significative du confort thermique des bus, notamment en améliorant la ventilation naturelle, aujourd’hui ridiculement faible. Ombrager systématiquement les arrêts de bus et fournir de l’eau fraiche aux usagers.

Long terme (au-delà)

  • Favoriser, dans l’espace public, des revêtements de sol adaptés (qui n’emmagasinent pas trop la chaleur).
  • Augmenter la présence de l’eau dans l’aménagement des espaces publics (miroirs d’eau, mares, noues…) et des nouveaux quartiers.
  • Augmenter le nombre de piscines publiques dans l’agglomération.
 

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